Mercredi matin, le café du club des entrepreneurs du Sud Vienne s’est tenu à la Châtellenie. Émilie et Thomas Fournier ont accueilli une quinzaine d’entrepreneurs venus des pays civraisien et montmorillonnais. C’était l’occasion pour Marc Bouquet et Betty Deschamps, respectivement coprésident et membre du CESV, d’introniser un nouvel entrepreneur, Alexandre Van Acker, apiculteur à Civray. Il intègre un cercle de 96 adhérents. À noter la présence du député Jean-Michel Clément. Cette rencontre a permis de mettre en lumière la richesse du Sud Vienne. Thomas Fournier a présenté son établissement tout en revenant sur la période de confinement. « Nous proposons une cuisine locale privilégiant la saisonnalité des produits et la production locale. Pendant le confinement, j’ai cuisiné bénévolement pour le personnel soignant de Poitiers et d’Angoulême. Nous avons développé de la vente à emporter. L’inquiétude demeure car nous n’avons pas de visibilité sur la fin de l’année. »
Puis, Philippe Coiffard a présenté le GAEC du Domaine Coiffard installé à Availles-Limouzine. « Nous faisons de l’élevage bovin et des céréales traditionnelles (tournesol, maïs et blé). Nous nous sommes également orientés vers le bio avec la diversification de notre activité par la production de lin et de graines de courges. Nous, notre principal ennemi c’est la météo. »
Autant de présentations qui reflètent la richesse et la diversité des entrepreneurs du Sud Vienne.
Employeurs, formation et marque
« La volonté du club est de créer une synergie au sein de notre territoire, vaste territoire qui s’étend de Couhé jusqu’à la Trimouille. Le but est de travailler ensemble, d’identifier les problématiques et trouver des solutions », confie Betty Deschamps.
Pour cela, le CESV a fixé trois priorités : le lancement d’un groupement d’employeurs, la formation et le développement de la marque « Consommons Sud Vienne ». « Le groupement d’employeurs est né. Nous dupliquons le mode de fonctionnement du groupement d’employeurs appelé Valemploi basé dans les Ardennes. L’objectif est la mise à disposition pour nos adhérents de salariés qualifiés en temps partagés. La formation est un de nos sujets prioritaires avec l’idée d’un “parcours Sup’”» Sud Vienne avec pour principe de privilégier la motivation et le savoir-être du candidat plutôt que son CV. C’est par exemple permettre à un boulanger qui veut se reconvertir en tant que plombier de découvrir le métier dans des entreprises qui seront capables de le former. “Consommons Sud Vienne” est une marque qui doit insuffler un sentiment d’appartenance au territoire », conclut Betty Deschamps.
Lire l’intégralité de l’article paru le 30/09/2020 sur le site web de la NR :
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/availles-limouzine/les-priorites-des-entrepreneurs-du-sud-vienne